Critique de ''Sur les traces de Cédrika Provencher'' par Stéphan Parent
J'en suis au trois quart du livre lorsque j'écris ses lignes, car, à la base, je le lisais par curiosité... pas juste pour faire un simple ''review''.
Maintenant, je suis convaincue que tout le monde au Québec se doit de le lire.
Cédrika Provencher..... impossible d'oublier la photo de sa disparition, marquée dans nos mémoires à tout jamais, de la petite fille avec son foulard de scout, son sourire et ses petits yeux. Je crois que la grande majorité du Québec connait l'histoire en gros;
Une fillette de 9 ans se fait enlever par une Acura Rouge sous prétexte que le conducteur recherche son chien. Huit ans plus tard, on retrouve ses ossements à Saint-Maurice, près de l'autoroute à Trois-Rivières. La terre entière (sauf apparemment la SQ et Jonathan Bettez lui même) ont une idée précise du coupable, mais bon. On est pas policiers, n'est-ce pas?
Dans ce livre, nous avons droit au récit de Stéphan Parent, un connu des documentaires mais inconnu de la famille Fortier-Provencher, qui se donne corps et âme afin de produire un documentaire qui ne verra pas le jour, étant donné le dénouement fâchant de cette histoire qui, dans nos cœurs, n'est toujours pas terminée.
Il rencontre des suspects très important dont les informations ont été rejetées de la part des policiers, et se lie également d'amitié avec monsieur Provencher, le père ainsi qu'Henri, le grand-père... tout ça, dans le but unique de venir à bout de cette foutue enquête. L'émotion est au rendez-vous dans ce livre, je vous avertis.
On espère le meilleur en lisant le livre, même si nous savons, à force d'avoir écouté le canal nouvelles, le dénouement. On a l'impression de connaître Cédrika et de la faire revivre le temps de notre lecture. On voit l'espoir s'affaisser un peu plus, on voit madame Fortier se refermer dans sa coquille étant donné la suite des évènements. Plus que la lecture avance, plus qu'on est empathiques, plus qu'on comprend quelle genre de petite fille était Cédrika. Si vous avez mon âge, c'est triste de penser qu'elle serait présentement au début de sa vie adulte - et la constatation va de même pour les gens qui auraient pu être sa sœur, son père, sa mère, et, comme nous le voyons dans le livre - les grands-parents, également marqués par cette tragédie.
Très dur, une fois débuté, de mettre de côté ce livre, tellement les propos sont poignants et les ''preuves'', évidentes. On est mis en contexte sur le genre de vie qu'elle vivait, ainsi que sur son entourage. On s'attache facilement à la petite scoute.
Malgré ma curiosité, je savais que j'allais lire ce livre le cœur brisé et la boule dans la gorge - mais pour tous les enfants disparus dont justice n'a jamais été faite. Chaque hasard pousse à penser que le coupable dont un soupçonne n'est qu'un protégé dû à ''l'importance'' de sa famille... le reste, je vous laisse le suspense de la lecture.
Mais que ce soit lui ou pas, les informations trouvées vous laisseront sans mot... et vous donneront envie de lui cracher au visage, Cédrika ou pas. La fin peut même semer la colère, la frustration et surtout la tristesse, alors que je sais que je me dois - et tout le monde, d'ailleurs - d'être compréhensifs avec les proches étant donné leur façon de vivre un deuil dont la plupart d'entre-nous n'auront jamais à vivre.
La fin laisse un goût amer, une fin dont on aurait souhaité plus positive. J'arrête, sinon je spoil tout. Malgré tout, je sais reconnaître le courage de monsieur Parent à avoir, malgré tout, mené à terme son documentaire, même si celui-ci finissait par un livre. Je sais que dans sa situation, beaucoup auraient abandonné, également laissé faire ce ''beau'' projet. Vous avez toute mon admiration.
Si un petit 20$ somnole dans vos poches, je vous conseille fortement de l'investir dans cet œuvre qui, tant qu'à moi, vaut autant que le documentaire s'il aurait vu le jour.
Je sais que mon père m'avait dit que de lire un livre sur Cédrika allait me faire sentir fâchée, peinée et impuissante.... mais la curiosité a pris le dessus. Et cette curiosité, je la remercie. On a pas toute la lumière sur l'hisotire, mais on a des parcelles de soleil ici et là.
Maintenant, je suis convaincue que tout le monde au Québec se doit de le lire.
Cédrika Provencher..... impossible d'oublier la photo de sa disparition, marquée dans nos mémoires à tout jamais, de la petite fille avec son foulard de scout, son sourire et ses petits yeux. Je crois que la grande majorité du Québec connait l'histoire en gros;
Une fillette de 9 ans se fait enlever par une Acura Rouge sous prétexte que le conducteur recherche son chien. Huit ans plus tard, on retrouve ses ossements à Saint-Maurice, près de l'autoroute à Trois-Rivières. La terre entière (sauf apparemment la SQ et Jonathan Bettez lui même) ont une idée précise du coupable, mais bon. On est pas policiers, n'est-ce pas?
Dans ce livre, nous avons droit au récit de Stéphan Parent, un connu des documentaires mais inconnu de la famille Fortier-Provencher, qui se donne corps et âme afin de produire un documentaire qui ne verra pas le jour, étant donné le dénouement fâchant de cette histoire qui, dans nos cœurs, n'est toujours pas terminée.
Il rencontre des suspects très important dont les informations ont été rejetées de la part des policiers, et se lie également d'amitié avec monsieur Provencher, le père ainsi qu'Henri, le grand-père... tout ça, dans le but unique de venir à bout de cette foutue enquête. L'émotion est au rendez-vous dans ce livre, je vous avertis.
On espère le meilleur en lisant le livre, même si nous savons, à force d'avoir écouté le canal nouvelles, le dénouement. On a l'impression de connaître Cédrika et de la faire revivre le temps de notre lecture. On voit l'espoir s'affaisser un peu plus, on voit madame Fortier se refermer dans sa coquille étant donné la suite des évènements. Plus que la lecture avance, plus qu'on est empathiques, plus qu'on comprend quelle genre de petite fille était Cédrika. Si vous avez mon âge, c'est triste de penser qu'elle serait présentement au début de sa vie adulte - et la constatation va de même pour les gens qui auraient pu être sa sœur, son père, sa mère, et, comme nous le voyons dans le livre - les grands-parents, également marqués par cette tragédie.
Très dur, une fois débuté, de mettre de côté ce livre, tellement les propos sont poignants et les ''preuves'', évidentes. On est mis en contexte sur le genre de vie qu'elle vivait, ainsi que sur son entourage. On s'attache facilement à la petite scoute.
Malgré ma curiosité, je savais que j'allais lire ce livre le cœur brisé et la boule dans la gorge - mais pour tous les enfants disparus dont justice n'a jamais été faite. Chaque hasard pousse à penser que le coupable dont un soupçonne n'est qu'un protégé dû à ''l'importance'' de sa famille... le reste, je vous laisse le suspense de la lecture.
Mais que ce soit lui ou pas, les informations trouvées vous laisseront sans mot... et vous donneront envie de lui cracher au visage, Cédrika ou pas. La fin peut même semer la colère, la frustration et surtout la tristesse, alors que je sais que je me dois - et tout le monde, d'ailleurs - d'être compréhensifs avec les proches étant donné leur façon de vivre un deuil dont la plupart d'entre-nous n'auront jamais à vivre.
La fin laisse un goût amer, une fin dont on aurait souhaité plus positive. J'arrête, sinon je spoil tout. Malgré tout, je sais reconnaître le courage de monsieur Parent à avoir, malgré tout, mené à terme son documentaire, même si celui-ci finissait par un livre. Je sais que dans sa situation, beaucoup auraient abandonné, également laissé faire ce ''beau'' projet. Vous avez toute mon admiration.
Si un petit 20$ somnole dans vos poches, je vous conseille fortement de l'investir dans cet œuvre qui, tant qu'à moi, vaut autant que le documentaire s'il aurait vu le jour.
Je sais que mon père m'avait dit que de lire un livre sur Cédrika allait me faire sentir fâchée, peinée et impuissante.... mais la curiosité a pris le dessus. Et cette curiosité, je la remercie. On a pas toute la lumière sur l'hisotire, mais on a des parcelles de soleil ici et là.
